” L’activation de la convention-cadre des journalistes signée avec le gouvernement depuis 2019 est une ancienne demande renouvelée que nous n’abandonnerons jamais “, a indiqué le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Yassine Jlassi.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Jlassi a affirmé que la ” journée de colère ” des journalistes prévue le 16 février courant, vient en réponse au non satisfaction des revendications exprimées lors de la dernière réunion d’information au siège du syndicat.
Jlassi s’exprimait à l’occasion de sa participation à la clôture des travaux d’un atelier sur la campagne ” Ma Takrahnich ” (ne me détestez pas), lancée par l’Institut arabe des droits de l’Homme.
En réponse aux journalistes qui estiment que les dispositions de l’accord cadre en question ne sont plus valables après 4 ans de sa signature, Jlassi a affirmé que les accords cadres peuvent être amendés et suivis d’autres avenants et négociations sociales tous les 3 ans, rappelant que la convention de la presse écrite est en vigueur depuis 1975.
Le président du syndicat a indiqué que les médias, en particulier les médias privés, souffrent de plusieurs problèmes qui doivent être résolus, citant notamment la violation des droits professionnels des journalistes.
Il a averti qu’un certain nombre de journalistes et de professionnels des médias sont sans salaires depuis 14 mois, à l’instar de la boite de production confisquée ” Cactus Prod ” sans omettre les souffrances des journalistes de “Shems FM” et du journal Assabah.
La convention-cadre des journalistes tunisiens a été signée en janvier 2019. Le texte entend garantir les droits des journalistes et organiser les relations entre employeurs et employés.