La coordination nationale des mouvements sociaux a dénoncé ce qu’elle qualifie de “pressions et de traitement sécuritaire” des dossiers sociaux en suspens dont notamment le dossier des travailleurs de chantiers âgés de moins de 45 ans, au cours du mouvement de protestation, organisé le 9 février dernier, ainsi que les arrestations arbitraires et les violences physiques et verbales sans motifs contre les protestataires, a indiqué samedi le membre de la coordination Abdelhak Besdouri.
Le membre de la coordination a déclaré à la TAP que les protestataires en détention ont été victimes de violence, soulignant que leur données personnelles (messages, photos) contenues dans leur téléphones ont été dévoilées.
La coordination a exprimé son refus des accusations non fondées contre les membres des mouvements sociaux, faisant porter la responsabilité de ces agissements au ministre de l’intérieur et au président de la république. Elle a appelant la présidence du gouvernement à régulariser les dossiers sociaux en suspens afin d’éviter “une explosion sociale” en raison de la politique d’atermoiement et de négligence et des promesses non tenues.