Le mouvement “La Tunisie en avant” a appelé, mardi, à la nécessité de résoudre le différend opposant le pouvoir exécutif et l’Union générale tunisienne du travail à travers “le dialogue” et dans le respect de “la Constitution et des articles relatifs aux droits et aux libertés syndicales”.
Dans une déclaration publiée à l’issue de la réunion de son conseil central, tenue le week-end dernier, le mouvement a insisté sur l’impératif de “parachever les mesures d’exception” et ce, “malgré les contraintes, d’ordre interne et externe, qui font obstacle à ce que les Tunisiens en finissent avec l'”ancien système”. Un système, ajoute-t-il, qui a “aggravé les souffrances des Tunisiens et livré le pays au bord de la faillite”.
Le mouvement a proposé la création d’une instance composée d’experts spécialisés dans de différents domaines pour élaborer un programme économique et social visant à sauver le pays.
“La crise économique en Tunisie est essentiellement structurelle nécessitant des réformes radicales”, a-t-il estimé.
“La Tunisie en avant” a, par ailleurs, appelé à accélérer la promulgation de la loi électorale régissant le Conseil des districts et des régions, hâter la promulgation de la loi portant organisation du Conseil supérieur de l’éducation, mettre en place la Cour constitutionnelle et entamer le projet de réforme de l’administration.
Le mouvement a aussi réclamé de poursuivre en justice tous ceux qui sont impliqués dans la corruption administrative et financière ainsi que dans les dossiers des assassinats politiques et de terrorisme en général.