L’union générale des étudiants tunisiens (UGET) a exprimé lundi son refus “des orientations du gouvernement visant à hypothéquer le pays et céder les biens du peuple”.
L’UGET a indiqué dans un communiqué publié à l’occasion de la commémoration du mouvement du 5 février 1952 que la Tunisie traverse actuellement une crise politique parallèlement aux difficultés socio-économiques, précisant que les indicateurs économiques ont enregistré une hausse aux niveaux de l’endettement et de l’inflation.
Elle a rejeté la cession des entreprises publiques, considérées comme acquis du peuple tunisien, dénonçant les atteintes à la souveraineté par les établissements de financements étrangers qu’elle qualifie “d’ingérence économique”.
L’organisation estudiantine a souligné son attachement à son autonomie et à la défense des intérêts des étudiants, précisant que le mouvement du 5 février 1952 constitue une étape importante dans le militantisme estudiantin contre le pouvoir.