Le malentendu entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), principale structure syndicale du pays et le gouvernement ne peut en aucun cas représenter une menace pour la Tunisie.
Il suffit de convoquer les deux parties à la table du dialogue pour que ce malentendu soit soulevé. C’est la seule voie pour barrer la route aux semeurs de la discorde, a déclaré samedi le secrétaire général de “La Tunisie en Avant” Abid Briki.
Il s’exprimait en marge de l’ouverture des travaux du conseil central extraordinaire du mouvement, qui se tient à Hammamet (gouvernorat de Nabeul) les 4 et 5 février.
Abid Briki a souligné que le dialogue entre l’UGTT et le gouvernement est un préalable nécessaire pour assainir le climat général, soulignant que le pays a tant besoin de stabilité politique et de paix sociale pour se mettre sur les rails du changement.
Les travaux du conseil central du mouvement est l’occasion idoine pour passer au crible la situation générale du pays au lendemain du scrutin du second tour des élections législatives de 2023, a-t-il encore poursuivi.
c’est aussi l’occasion d’exprimer sans équivoque la position définitive du mouvement Tunisie en avant à l’égard du processus du 25 juillet, de réfléchir sur les perspectives de travail au sein du nouveau parlement, a fait savoir Briki, rappelant que son mouvement sera représenté au parlement avec 6 députés.
A l’heure actuelle, notre préoccupation majeure étant de former un front, une alliance et un bloc solide des pro-25 juillet, associant les partisans du mouvement en avant de la Tunisie, l’initiative Pour la victoire du peuple, le Harak 25 juillet et le Mouvement populaire.
Objectif ultime : faire obstacle à un éventuel retour de l’ancien régime et faire remettre le processus du 25 juillet sur les rails.
Cette proposition, précise le secrétaire général du mouvement de la Tunisie procède de la volonté des partisans du processus de 25 juillet d’éviter un éventuel scénario de ” régression ” et barrer la route aux ” infiltrés ” de l’ancien système qui cherchent à se repositionner dans le nouveau paysage politique.
Plus besoin de verser dans des extrapolations personnelles sur les échéances politiques pré- 25 juillet et 2010. C’est une affaire d’histoire et d’historiens à eux seuls revient le mérite de jauger une époque, a fait savoir le secrétaire général du mouvement, soulignant que le défi majeur à l’heure actuelle est de débloquer la situation et de faire face aux enjeux sociaux et économiques du pays.