La commission administrative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a décidé l’exécution d’un ensemble de mouvements (national, sectoriel et régional) pour faire face aux tentatives voulant porter atteinte à la centrale syndicale et à ses activités.
La commission affirme, au terme de sa réunion tenue vendredi 3 février 2023, son refus de mettre en péril le droit à la grève en publiant des circulaires interdisant le droit à la négociation.
Selon le texte du communiqué, Sami Tahri porte-parole de l’UGTT, a rappelé que la commission a mis en garde contre l’organisation d’une grève dans le secteur public et la fonction publique pour demander au gouvernement l’exécution des conventions conclues.
La commission réitère son appel à la libération du secrétaire général du syndicat de la société Tunisie Autoroutes, Anis Kaabi, arrêté suite à deux plaintes considérées par la centrale syndicale de “complot fomenté”.
La commission souligne également son attachement au dialogue, comme étant le seul moyen pour sortir de la crise actuelle qui secoue le pays.
La centrale syndicale est déterminée à présenter des projets et des solutions radicales pour sauver le pays, note Tahri.
La Tunisie fait face à des défis à relever sur différents plans économique, social et politique, a signalé l’Union affirmant la nécessité de surmonter cette crise et de mettre en place une justice sociale loin des tentatives de retour au totalitarisme.