L’ancien secrétaire d’Etat aux Ressources hydrauliques, Abdallah Rabhi, a souligné, vendredi 3 février 2023, que la Tunisie n’avait d’autre choix que de décréter “l’état de sécheresse”, selon son évaluation, appelant le gouvernement à être proactif et à prendre des mesures à la hauteur des défis auxquels il sera confronté.
Ingénieur agronome, il indique que les précipitations moyennes en Tunisie sont estimées à seulement 30%, ce qui est peu par rapport aux taux normaux, en plus des faibles ressources des barrages, car le barrage de Sidi Salem, l’un des plus grands et des plus importants en Tunisie, n’est rempli qu’à 15%.
Il croit que le gouvernement est tenu d’identifier les points d’eau sensibles afin de forer les puits et de préparer ceux existants, mais aussi de contrôler le stock actuel.