Une source à la présidence de la République citée par la TAP affirme que la suspension de la diffusion des programmes de Radio Shems FM par l’Office national de la télédiffusion n’a absolument aucun lien avec la liberté d’expression. Cette décision a été prise par l’Office après l’expiration des délais de paiement des arriérés de la station. Et que d’autres médias sont également concernés.
La même source rappelle qu’un délai de grâce jusqu’à fin janvier dernier avait été accordé à ces entreprises de presse pour la régularisation de leur situation financière.
Sur un autre plan, la même source assure que la situation de Shems FM et de ses employés sera régularisée dans le strict respect de la loi.
A noter que la diffusion des programmes de Shems FM a été suspendue, mercredi 1er février 2023, pendant une heure, avant d’être rétablie sur instruction du président de la République.
Dans son intervention sur Shems FM, le directeur général de l’Office, Dahker Baccouche, a expliqué que la suspension de la transmission n’a pas été une surprise et que la chargée de la gestion de la station était informée de cette décision.
Par le rétablissement de la transmission, l’Office donne un nouveau délai à la station pour régulariser sa situation financière, a-t-il ajouté.