Pour Attayar, Al Qotb, Ettakatol, Al Joumhouri et le parti des travailleurs, le prochain parlement est ” illégitime “.
Ces formations politiques qui ont boycotté le référendum du 25 juillet et les législatives du 17 décembre, estiment que ce parlement n’aura aucune légitimité et sera dépourvu de ses prérogatives.
Dans une déclaration commune publiée peu après l’annonce des résultats préliminaires du second tour des législatives (11,3 %), ces partis soulignent encore que le refus des Tunisiens du processus du 25 juillet a privé le président Kais Saied de toute légitimité électorale.
Ces partis d’opposition imputent au président de la République, Kais Saied, ” artisan du coup d’Etat “, l’entière responsabilité juridique et politique dans le gaspillage de temps et d’argent public lors de ces échéances électorales.
Dans le même sillage, ils ont exigé l’arrêt immédiat du processus de Kais Saied et l’annulation du décret n° 117, appelant toutes les forces démocratiques et progressistes à poursuivre l’action commune pour sortir de la crise et par la même, présenter une alternative ” sérieuse ” aux Tunisiens.