Le réseau Mourakiboun a souligné que les présidents de plusieurs centres de vote ont refusé de communiquer aux journalistes et agents des organisations de la société civiles, des données sur le taux de participation des électeurs, lors du second tour des Législatives, qui s’est déroulé hier dimanche.
Dans une déclaration publiée lundi, Mourakiboun a dénoncé “le manque de transparence et l’absence d’informations dans plusieurs centres de vote, le jour du scrutin”, estimant qu’il s’agit “d’un précédent dangereux qui risque d’éroder la confiance dans le processus électoral”.
Le réseau a, dans ce contexte, ajouté que l’Instance des élections a, depuis le début du processus, violé les principes fondamentaux des élections dont la transparence, l’indépendance et l’égalité entre les candidats.
Mourakiboun a, en outre, mis l’accent sur les défaillances des dispositions mises en place par l’ISIE pour l’organisation du deuxième tour.
L’Instance des élections n’a publié que quatre décisions dont deux portant sur les délais d’accréditation des observateurs étrangers et des représentants des candidats (décision n°1-2023 et décision n°2-2023), une décision relative aux dépenses électorales (décision n°5-2023) et une décision relative au calendrier du second tour des élections, précise Mourakiboun.
Le réseau a rappelé qu’il avait mobilisé, pour le second tour des Législatives, 445 agents permanents dans les bureaux de vote, 286 superviseurs des observateurs et 80 observateurs pour assurer la coordination entre les circonscriptions.