Les commissions qui représentent les organisations nationales, partenaires de l’initiative du dialogue social, dont les travaux vont démarrer demain, examineront la question de la participation des partis à cette initiative, a indiqué le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri.
Dans une déclaration aux médias, lors d’une manifestation à Sfax, Tahri a précisé que les organisations partenaires de l’initiative, à savoir, la centrale syndicale, l’ordre des avocats, la ligue des droits de l’homme et le FTDES, ont convenu de former trois commissions.
Il s’agit de la commission de réforme politique, la commission de réforme économique et celle de réforme sociale, a ajouté Tahri. L’objectif des travaux de la commission est d’élaborer un document de travail à présenter à des organisations, associations ainsi qu’à l’opinion publique et au président de la République.
Les partis forment une partie inhérente en matière d’édification de la démocratie qui sera réalisée en partenariat aussi avec les organisations et la société civile, a noté Tahri.
S’agissant de la réponse du président de la république à l’initiative du dialogue national afin de mettre fin à la crise politique dans le pays, Tahri a affirmé n’avoir reçu jusqu’à présent aucune réaction de la part de la présidence de la République. La situation générale dans le pays et l’attaque qui cible la centrale syndicale, sont des faits qui rappelle la crise vécue dans le pays en 1978, a estimé Tahri.
Il a appelé à proclamer le 26 janvier de chaque année une journée nationale de protestation sociale, soulignant l’impératif de reconnaitre le crime perpétré à l’encontre du peuple tunisien et de remettre l’archive de l’organisation volée le 26 janvier 1978 par les forces de sécurité.
Le bureau exécutif de l’union régionale du travail à Sfax, a organisé une manifestation pour célébrer le 77ème anniversaire de la création de l’UGTT et la commémoration du 45ème anniversaire de la grève générale du 26 janvier 1978.