La Fédération générale du transport a été invitée à une séance de négociation avec la partie gouvernementale, mardi 24 janvier 2023, au ministère des Affaires sociales à propos des revendications du secteur, après l’échec de la réunionde lundi 23 courant. C’est ce qu’a fait savoir le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) en charge des offices et établissements publics, Slaheddine Selmi.
Lors d’une conférence de presse, il a ajouté que la partie syndicale pourrait renoncer à certaines revendications afin d’éviter la grève générale sectorielle prévue les 25 et 26 janvier 2023 dans toutes les sociétés de transport (aérien, maritime et terrestre).
D’autre part, Selmi indique que le recours à la réquisition en cas de grève n’est pas légal, étant donné que l’UGTT a obtenu une décision de justice déclarant son illégalité.
Suite à l’échec des négociations avec le ministère de tutelle, la Fédération générale du transport a annoncé le maintien de la grève générale sectorielle, les 25 et 26 janvier, dans toutes les sociétés de transport.
La Fédération avait décidé, le 28 décembre 2022, d’observer une grève générale sectorielle les 25 et 26 janvier 2023 pour revendiquer l’amélioration des conditions professionnelles et matérielles des employés et l’application de la loi n°9 de 1989 relative aux participations, entreprises et établissements publics ainsi que la mise en œuvre des accords conclus depuis deux ans avec la présidence du gouvernement et le ministère du Transport.