Les efforts sont déployés pour trouver des solutions permettant d’éviter la grève prévue les 25 et 26 janvier 2023 dans le secteur du transport. C’est ce qu’a assuré, mardi 24 courant, Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui s’exprimait en marge du congrès régional ordinaire de l’Union régionale de travail de Béja.
Il a saisi cette occasion pour critiquer le manque de sérieux du gouvernement en matière de négociations.
Selon lui, la séance de négociation tenue de mardi autour du dossier du transport a enregistré la présence de représentants de l’inspection générale du travail alors que ce sont les représentants de l’autorité de tutelle qui étaient attendus.
Le secrétaire de la centrale syndicale estime que le manque du sérieux et le sentiment de responsabilité dans le traitement des dossiers, dont celui du transport, sont à l’origine du conflit entre l’UGTT et le gouvernement.
Rappelons que la Fédération générale du transport a été invitée, dans la matinée de mardi 24 janvier, à une séance de négociations autour des revendications du secteur, avec la partie gouvernemental au siège du ministère des Affaires sociales, selon le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale, Slaheddine Selmi.
Ce dernier a assuré, lors d’une conférence de presse, la possibilité de mettre à côté certaines revendications et annuler ainsi la grève sectorielle du transport prévue les 25 et 26 janvier.
Il a aussi mis en garde: en cas d’atermoiement de la part du gouvernement concernant certains points, la grève sera maintenue.