Le Comité national de défense des libertés et de la démocratie (CDLD) a organisé, samedi, à l’occasion du 12e anniversaire de la révolution, un rassemblement sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis.
Nous sommes là pour dénoncer la politique du président Kais Saïed et la façon dont il gouverne le pays et par la même, revendiquer un nouveau processus démocratique à travers des élections libres et transparentes, a vivement clamé Rachid Khachana, vice-président du Comité.
Notre souci majeur est de voir se profiler une nouvelle voie démocratique qui repêche la Tunisie de l’autocratie.
Un processus qui repose sur une autorité largement acceptée par la population et qui soit en mesure de redonner au pays sa vitalité, a-t-il révélé, estimant que le président Kais Saïed n’a pas réussi à gérer les affaires de l’Etat.
D’où, a-t-il dit, l’impératif de partir pour de nouvelles élections présidentielle et législatives.
Par ailleurs, le vice-président du Comité a rappelé que “les libertés qui prévalent en Tunisie sont le fruit d’un combat de longue haleine mené par des générations antérieures des décennies durant.
” Ces libertés et droits ne sont pas un don de quiconque “, a-t-il martelé, fustigeant de ” violations criardes des libertés et des atteintes flagrantes aux institutions de l’Etat commises par le régime du président Kais Saïed. Ce dernier menace les acquis dans ce domaine, c’est ce qui nous a poussés à mettre en place l’Autorité nationale de défense des libertés “, selon les propos de Rachid Khachana.
Epicentre de la révolution tunisienne du 14 janvier 2011, l’avenue Habib Bourguiba à Tunis a été aujourd’hui la scène de plusieurs manifestations de protestation auxquelles ont pris part notamment la Coordination des partis sociaux-démocrates et les partis du ” Front de salut “.
Ils venus exprimer leur opposition au régime du président Saïed et dire non aux mesures décrétées par lui au lendemain du 25 juillet 2021.