L’initiative pour le salut a franchi des étapes importantes, a révélé Ghazi Chaouachi, ancien secrétaire général du courant démocrate, soulignant qu’il s’agit bien d’une ” initiative qui associe des indépendants et des militants des droits de l’homme. ”
Les concertations et échanges menés vont aujourd’hui bon train, en attendant de finaliser un projet qui devrait être mis à la disposition des différents acteurs, experts, politiciens et opinion publique, a-t-il assuré
Il s’exprimait lors d’une déclaration accordée à l’agence TAP, en marge de sa participation aujourd’hui, samedi, à une manifestation de protestation devant le théâtre municipal de la capitale, organisée à l’occasion de la commémoration du 12e anniversaire de la Révolution.
Chaouchi n’a pas donné plus de détails sur les noms des personnalités ayant pris part à l’élaboration de cette initiative, assurant en contrepartie qu’il s’agit bien de ” figures éminentes ” de la scène politique. ”
Les clauses de cette initiative seront ultérieurement présentées à l’opinion publique, en attendant l’achèvement des consultations pour obtenir un consensus national, a-t-il encore dit.
Chaouchi a affirmé que l’opposition et les élites “ont reçu un message fort du peuple” lors des élections du 17 décembre 2022.
Raison pour laquelle, nous oeuvrons aujourd’hui de concert à “trouver une alternative participative, sociale, démocratique autour de laquelle un consensus national puisse se construire, de manière à permettre de transcender ccete division et de surmonter la crise que traverse le pays.
Il a également précisé que cette initiative ” n’a rien à voir avec le président de la République “, estimant que ” le président Kais Saïed est devenu désormais le problème et ne peut aucunement faire partie de la solution. ”
Notre initiative vise à ” remettre la Tunisie sur la voie démocratique, institutionnelle et participative avec tous ceux qui sont soucieux de sauver le pays.”, a-t-il fait savoir, soulignant que le président Kais Saied rejette tout dialogue ou initiative.
” Nous sommes face à un président qui s’arroge à lui seul le droit de dire la vérité, de trouver les solutions pour la Tunisie et l’Humanité tout entière “, a-t-il lâché.
Il s’est déclaré profondément convaincu que le président “ne peut et ne devrait pas être associé à une quelconque initiative pour le salut du pays. “