Le Real Madrid de Carlo Ancelotti et le FC Barcelone de Xavi, s’affrontent dimanche soir (20h00) à Ryad pour un clasico de gala délocalisé en finale de la Supercoupe d’Espagne.
Si la frénésie est moindre comparé au clasico aller de Liga, remporté 3-1 par les Madrilènes au Bernabéu en octobre, cette affiche en Supercoupe d’Espagne pourrait toutefois revêtir une importance capitale.
“Tous les titres sont importants pour ce club. Ils nous procurent de la motivation, de la confiance, ils amènent la bonne ambiance…
Il y a beaucoup de choses en jeu sur ce match”, a prévenu Ancelotti, qui sait mieux que quiconque que le Real “ne se lasse jamais de gagner”.
Même son de cloche côté catalan. “On n’a pas peur, on n’est pas anxieux. On a devant nous une chance en or de gagner un titre qui nous offrirait une confiance énorme. Quoiqu’il advienne, la saison continuera. Mais avec un titre en poche, tout est différent”, a glissé samedi Xavi, qui aurait “adoré être sur le terrain” pour cette affiche.
Si les chiffres donnent l’avantage au Real Madrid d’Ancelotti, la dynamique des équipes pousse à croire que le Barça de Xavi, qui a ravi la première place de Liga aux Merengues avant le Mondial au Qatar, est en mesure de glaner son premier titre depuis près de deux ans (la Coupe du Roi en avril 2021).
Mais depuis son retour sur le banc madrilène, Carlo Ancelotti a disputé quatre finales sur cinq possibles. Et en tant qu’entraîneur, il n’a jamais perdu une finale depuis 2010.
En cas de sacre dimanche, le Real Madrid égalerait les 13 Supercoupes d’Espagne du FC Barcelone, mais atteindrait surtout la barre des 100 titres dans l’histoire, selon le décompte (parfois discuté) du club.