La décision d’arrêter les activités des cliniques d’hémodialyse a été suspendue hier après la signature d’un accord entre la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et la Chambre nationale des cliniques d’hémodialyse portant augmentation, à partir du 1er janvier 2023, du prix de la séance d’hémodialyse à 130 dinars, lit-on dans un communiqué publié hier soir par le ministère des Affaires Sociales.
Lors d’une réunion tenue au siège du Ministère et consacrée à l’examen des revendications des prestataires de services de santé affiliés à la Chambre Nationale des Cliniques d’hémodialyse et adressées à la CNAM, il a été convenu de privilégier l’approche participative pour surmonter les différents problèmes et de charger la commission nationale sectorielle des cliniques d’hémodialyse créée au sein du ministère d’examiner le contenu de l’étude scientifique élaborée pour déterminer le coût de la séance d’hémodialyse, au plus tard le 31 mars 2023. Le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, a souligné, à cette occasion, la nécessité de garantir le droit des patients en hémodialyse à recevoir des soins répétées de manière régulière et des prestations de qualité conformes aux normes médicales recommandées ainsi que l’importance de réorganiser le secteur afin d’éviter tous les manquements qui ont été enregistrés.
La séance s’est déroulée notamment en présence du Directeur Général de la Sécurité Sociale, Nader Ajabi, du membre du Bureau Exécutif de l’union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Khalil Ghariani, du Président de la fédération Nationale de la Santé, Tarek Naifer, du directeur central des affaires sociales à l’UTICA, Sami Sellini, et du président de la Chambre nationale des cliniques d’hémodialyse, Hajer Imam. La chambre nationale des cliniques d’hémodialyse avait décidé, mardi dernier, de suspendre la décision d’arrêter les activités de ces établissements. Elle a précisé, dans un communiqué, qu’elle a répondu positivement à l’initiative du ministère des affaires sociales en vue de remédier aux difficultés rencontrées par les cliniques d’hémodialyse et à leur permettre d’honorer leurs engagements à l’égard des patients.