Samir Dilou, membre de l’équipe de défense d’Ali Laarayedh, vice-président du mouvement Ennahdha, révèle que son client a été interrogé, lundi 19 décembre, pendant 13 heures d’affilée, avant la délivrance d’un mandat de dépôt par le juge d’instruction n°12 chargé d’enquêter sur le dossier d’envoi des jeunes dans les zones de conflit au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
Il indique qu’il s’agit d’une décision est politique, que la plainte est malveillante, l’interrogatoire était « une discussion politique sur le phénomène salafiste en Tunisie ». Il dit détenir d’autres détails qu’il ne peut pas dévoiler pour cause du devoir de réserve.
Il a déclaré que le comité de défense soumettra une demande de libération.