Tunisie – Législatives : Pas d’infractions électorales, le tiers du corps électoral participera au scrutin, selon l’Isie

Un tiers du corps électoral participera au scrutin législatif du 17 décembre, a déclaré le porte-parole officiel de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Mohamed Tlili Mansri.

Dans une déclaration aux médias, aujourd’hui, samedi, au Palais des congrès, à Tunis, le porte-parole de l’ISIE a affirmé qu’il est de coutume qu’un tiers du corps électoral soit concerné par la vie politique en général et les élections en particulier, soulignant que ces élections ne font pas l’exception et que la participation de 270 000 électeurs dans les premières heures, avec un taux de participation de 3% jusqu’à 10h du matin est un ” fait normal ” par rapportaux échéances électorales précédentes.

Mansri a par ailleurs affirmé que les violations relevées par les unités de contrôle ne peuvent s’élever au rang d’infractions électorales répréhensibles, rappelant que 1806 agents de contrôle et de surveillance déployés dans les différentes circonscriptions électorales du pays avaient reçu des instructions strictes et bien claires sur la nécessité de multiplier les opérations de surveillance.

Au terme de ces opérations de contrôle, un rapport final comprenant un inventaire détaillé des différentes violations, de leurs catégories et l’ampleur de leur impact sur les résultats du scrutin sera remis à l’ISIE, a-t-il encore révélé

Revenant à la déclaration du président de la République à l’issue de son devoir électoral ce matin, le porte-parole officiel de l’ISIE a précisé que Kais Saïed s’exprimait aujourd’hui en sa qualité de président de la République, lequel a appelé l’ensemble des Tunisiens sans désignation aucune d’un candidat en particulier, à voter le jour du scrutin.

Il a ajouté que l’ISIE n’avait pas hésité à qualifier la déclaration émanant par le président de la République lors du référendum du 25 juillet de violation pouvant s’élever au rang d’une infraction électorale, dès lors qu’il y a violation pure et dure du silence électoral, contrairement à l’appel d’aujourd’hui lancé par le chef de l’Etat qui est une position identique à l’appel au boycott.