Le Syndicat de base de la radio tunisienne a fait part de son rejet catégorique de la réquisition émise par le gouverneur de Tunis sur fond de la grève pressentie qui aura lieu les 17 et 18 décembre courant, jugeant la mesure “illégale et contraire aux règlements, décrets et procédures en vigueur.”
Dans un communiqué publié, vendredi, le syndicat de base (section de l’UGTT) a souligné que la grève est “légale” tout comme elle est “un droit garanti par la Constitution”, appelant les membres de l’institution à “se rallier en vue de porter haut leurs droits légitimes et de faire réussir la grève.”
Mercredi, la Fédération générale de l’information relevant de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT) avait annoncé les dispositions de la grève générale prévue les 17 et 18 décembre courant dans les établissements de la télévision et de la radio tunisiennes.
Elle a appelé ses adhérents à boycotter les déplacements et les programmes diffusés en direct, préconisant d’émettre des bulletins d’information brefs et de lire, à l’occasion, les déclarations liées à la grève du secteur.
L’UGTT avait publié, le 8 décembre 2022, un message d’alerte annonçant une grève dans les établissements de la télévision et de la radio, au double plan local et régional.
Cette grève a été décidée pour réclamer la publication du décret amendant le statut, conformément à l’accord signé, le 28 juin 2021, au siège du ministère des Affaires sociales.