La présidente de l’Union nationale des femmes tunisiennes (UNFT) Radhia Jerbi, a indiqué mardi que le prochain parlement sera majoritairement masculin, soulignant que les femmes ont moins de chances d’être représentées.
Elle a déclaré à l’agence TAP, que l’élection des femmes au parlement sera faible durant les prochaines législatives prévues le 17 décembre prochain, car le nombre des candidates ne dépasse pas les 122 sur un total de 1 427 candidats, soit un taux ne dépassant pas les 12 %.
La présidente de l’UNFT a estimé que le décret- loi n° 55 de 2022 du 15 septembre 2022 portant révision de la loi organique n° 16 de 2014 en date du 26 mai 2014 relative aux élections et référendums, ouvre la voie devant la violation des principes d’égalité et de parité, contrairement à ce que prévoit la constitution de 2022.
Elle a relevé que la violence politique à l’égard des femmes est un prolongement du phénomène de violence à l’égard des femmes sous toutes ses formes, qui a connu une recrudescence selon les statistiques officielles et les composantes de la société civile.
Jerbi a indiqué que le l’UNFT avait identifié un certain nombre de problèmes rencontrés par les candidates lors de la campagne électorale, notamment des obstacles financiers dus à l’absence de financement public pour la campagne et l’inexistence de mesures avantageuses pour les femmes.