L’ancien ministre du Commerce, Mohsen Hassan, critique la politique du gouvernement Najla Bouden à l’occasion de la préparation de la loi de finances 2023 qui, selon ses dires, va entraîner une nouvelle pression fiscale.
Sur les ondes d’une radio privée, il a affirmé que la pression fiscale en Tunisie est considérée comme la plus élevée en Afrique, qui est évaluée actuellement à 25%, sans tenir compte des contributions aux fonds sociaux.
Dans cette optique, le coût de nombreux services vont augmenter, expliquant que la politique fiscale de l’Etat repose sur les salaires et les paiements indirects, ce qui induit une injustice fiscale, alors qu’il aurait été plus utile d’élargir le cercle fiscal en empêchant l’évasion fiscale, estimée à 17 milliards de dinars.