Les grands projets publics en retard et la baisse des indicateurs de développement constituent un des dénominateurs communs des 13 circonscriptions électorales du gouvernorat de Sfax et seront parmi les plus grands défis qui vont rencontrer les députés de la région qui seront élus le 17 décembre prochain.
Selon les dernières statistiques officielles, le gouvernorat de Sfax a enregistré une baisse dans le classement des indicateurs de développement au titre de l’année 2021 en se positionnant à la 9ème place après avoir été classé parmi les premières marches auparavant.
En effet, le gouvernorat de Sfax est actuellement devancé par les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, Monastir, Sousse, Ariana, Nabeul, Manouba et Médenine.
Les grands projets
Parmi les grands projets publics en retard dans le Grand Sfax et qui sont au centre des préoccupations des citoyens, le projet Taparura, le projet de la ville sportive, le tramway de Sfax, la bibliothèque numérique ainsi que le projet de la dépollution des côtes sud de la ville.
Dans le même contexte, plusieurs projets sont en suspens dans les différentes délégations de la région notamment le projet d’extension du port Skhira bloqué depuis 2016, la création de la zone industrielle Agareb ainsi que le projet de restructuration du Centre de formation professionnelle de Kerkennah.
Selon le rapport des autorités régionales, les causes du retard des différents projets publics sont multiples à l’instar des problèmes fonciers, la centralisation des décisions, la hausse des coûts des travaux par rapport à la planification initiale et la bureaucratie.
Le retard enregistré dans l’octroi des financements pour la réalisation des projets, en particulier dans le programme régional du développement du secteur de l’éducation et de la santé a causé plusieurs problèmes auprès des entrepreneurs et des prestataires et a même engendré la faillite de plusieurs d’entre eux.