Le mouvement “Azimoun” appelle toutes les forces politiques, les organisations de la société civile, les syndicats et les structures professionnelles qui croient aux droits civiques, démocratiques et humains à faire front commun contre “toute violation des droits humains et restriction aux libertés”.
Dans une déclaration, le mouvement réagit à la décision d’interdiction de voyage émise contre Le président du parti Afek Tounes, Fadhel AbdelKefi.
Ce dernier a déclaré, ce mercredi, dans post publié sur sa page Facebook, qu’il a été interdit de voyager ce matin alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion à l’aéroport Tunis-Carthage.
Pour le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghaya, le président du parti “Afek Tounes” a été interdit de voyager “en vertu d’une décision de justice émise début novembre courant par le Tribunal de première instance de Tunis”.
Dans une déclaration à l’agence Tunis-Afrique-Presse, Bouzghaya a tenu à préciser que le ministère de l’Intérieur n’était pas à l’origine de cette interdiction et qu’il ne fait qu’appliquer les décisions de justice.
Afek Tounes a, dans une déclaration publiée mercredi, condamné avec la plus grande fermeté cette mesure qualifiée d’ “arbitraire” et de “répressive”, déplorant “l’instrumentalisation” des appareils de l’Etat dans le but de “réprimer l’opposition” et “limiter les libertés” fondamentales et individuelles.
Cette interdiction de voyager est une mesure administrative “sans motif légal”, a ajouté le parti, soulignant qu’il prendra toutes les dispositions appropriées pour défendre le droit de son président de voyager et de circuler librement.