Le porte-parole de l’Instance supérieure indépendante pour les élections Mohamed Tlili Mansri a souligné que les décisions régissant le financement et les dispositions de la campagne électorale prend en compte la relation entre le candidat et le parti politique durant cette phase du processus électoral.
Chaque candidat doit présenter une autorisation qui lui a été accordée par le parti politique qu’il représente aux législatives, afin de pouvoir employer son emblème et son programme durant la campagne électorale, a-t-il précisé.
Dans une déclaration accordée samedi à l’agence TAP, Mansri affirme que cette décision, qui sera bientôt publiée, interdit le financement public de la campagne électorale, et ce conformément à l’article 75 du décret n°55 amendant la loi électorale.
Pour le financement privé, a-t-il enchaîné, il n’est autorisé que par les personnes physiques et selon un plafond bien précis.
Cela signifie que les associations, les entreprises, les sociétés et les partis politiques sont interdits de financer les campagnes électorales qui démarrent le 25 novembre courant, a-t-il expliqué.
S’agissant des dispositions de la campagne électorales, le porte-parole de l’ISIE a fait savoir que l’instance a approuvé, hier vendredi, une décision qui prévoit l’impartialité de l’administration publique, des lieux de culte et détermine les règles des activités relatives à la campagne électorale.
Dans ce contexte, Mansri a rappelé que les candidats doivent informer l’instance de chaque meeting organisé dans le cadre de la campagne électorale.
L’ISIE désignera deux observateurs pour contrôler le financement et le déroulement des manifestations et les rassemblements tenus par les candidats, a-t-il ajouté.