Une nouvelle réunion de négociation a eu lieu vendredi entre une délégation du ministère de l’Education conduite par, Fethi Sellaouti, et une de la Fédération générale de l’enseignement de base sans parvenir à accord qui met fin au boycott des cours par les enseignants suppléants et contractuels.
Le secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement de base, Taoufik Chebbi, a indiqué que cette réunion n’a duré qu’une quinzaine de minutes et n’a donc pas débouché sur un accord permettant de satisfaire les demandes des enseignants suppléants et contractuels, dont la régularisation de leur situation professionnelle, précisant que le ministère de l’éducation avait proposé au cours de cette réunion, de fixer la période contractuelle à 3 années, avant la régularisation de la situation des enseignants suppléants appartenant à la dernière promotion précédant l’accord du 8 mai 2018.
Il a souligné que la fédération a refusé cette proposition, réclamant la régularisation de la situation professionnelle de cette promotion et la titularisation des agents temporaires, ajoutant que les enseignants ont refusé de signer les contrats qui leur ont été envoyés par le ministère à travers les commissariats régionaux de l’éducation.
Le secrétaire général a estimé que le ministère de l’éducation n’a pas présenté de nouvelles propositions permettant de parvenir à un accord, affirmant que la formule de contrat de 3 ans au lieu de 4 ans avait été présentée auparavant et ne satisfait pas les revendications légitimes des enseignants contractuels concernés par l’accord du 8 mai dont le nombre s’élève à 4 141.