L’organisation internationale pour la protection des enfants de la méditerranée (OIPEM) a lancé dimanche dernier une campagne ayant pour slogan “Nheb Nakra” (je veux étudier) suite au boycott des cours depuis plus d’un mois et demi par les enseignants suppléants et la privation d’environ 390 mille élèves de leur droit à l’enseignement, a indiqué la présidente de l’association Rim Belkhdhiri.
Belkhdhiri a précisé dans une déclaration à la TAP que l’OIPEM avait envoyé, la semaine dernière, deux correspondances: à la fédération générale de l’enseignement de base et au ministère de l’éducation dans lesquelles, elle a appelé à la nécessité de faire prévaloir l’intérêt suprême de l’élève, déplorant le manque de compréhension des deux parties.
Elle a relevé qu’au cas ou cette question ne serait pas résolue au bout d’un mois (durée de la campagne) l’association portera cette affaire devant les instances internationales, soulignant qu’il était inadmissible de voir des enfants dans la rue, exposés aux dangers et sans protection.