La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a déclaré, mardi, avoir subi ainsi qu’un certain nombre de sympathisants du parti des violences lors de la célébration de la Fête de l’Evacuation, 15 octobre dernier.
Lors d’une conférence de presse, Abir Moussi a passé en revue un document filmé sur “les sévices qui ont été exercés sur elle et sur des membres du parti”, pointant “le silence complice du ministère public à l’égard des agressions qu’elle a subies avant et après le 25 juillet 2021”.
Elle a, en outre, critiqué le ministère de l’Intérieur, l’accusant de “servir les agendas du président de la République”.D’après elle, les médias rapportent des “informations erronées” concernant les incidents survenus lors de la marche du PDL organisée à l’occasion de la Fête de l’évacuation.Le PDL a été empêché de mobiliser ses militants et d’organiser la marche de protestation, a-t-elle encore déclaré, précisant “ne pas reconnaître” le processus du 25 juillet 2021.
Elle a, par ailleurs, critiqué le Front du Salut national qui regroupe “des terroristes” et sert “les intérêts de parties étrangères”.
La présidente du PDL a, en outre, annoncé la décision du parti d’organiser un rassemblement de protestation devant l’Instance supérieure indépendante pour les élections pour dénoncer “sa gestion illégitime du processus électoral”.
Le PDL a déposé une requête auprès des organisations tunisiennes et étrangères concernées par le contrôle des élections, tel que l’Observatoire Chahed, pour faire état de son refus d’adhérer au processus électoral, a-t-elle encore indiqué.