Tunisie : Le frère d’un candidat à la présidentielle de 2014 arrêté

La Division de recherche et d’inspection de la Garde nationale à Kasserine a récemment arrêté deux personnes en lien avec la distribution d’argent à deux personnes accompagnées d’une fille au niveau de la route de Kasserine. Lors de leur interrogatoire, elles ont avoué avoir reçu de l’argent à distribuer afin de mener des émeutes et de provoquer le chaos en allumant des pneus et semer la panique dans les quartiers de la ville.

Une somme de 4 720 dinars a été saisie en possession de l’une d’elles, et 1 320 dinars avec l’autre.

Le ministère public a autorisé les brigades d’enquête et d’inspection de la Garde nationale à perquisitionner les domiciles des suspects avec la participation d’unités appartenant à la Garde nationale de Kasserine et à les fouiller minutieusement, qui a conduit à la découverte d’une somme d’argent de 15 980 dinars tunisiens et un montant en devises étrangères.

Les unités sécuritaires ont également approfondi les enquêtes avec les suspects qui ont avoué avoir reçu de l’argent d’une personne vivant à Ennasr (gouvernorat de l’Ariana).

Il s’agirait du frère de l’un des candidats à l’élection présidentielle de 2014 qui avait déjà été impliqué dans une affaire de blanchiment d’argent. Il affirme avoir récemment rencontré quelqu’un en Turquie qui est très proche de l’un des chefs de partis politiques de notre pays. A cette occasion, ils avaient planifié des actions, sur instructions du fils du chef du parti mentionné et qui réside actuellement entre la Turquie et l’Angleterre.

Il avait promis de leur fournir les fonds nécessaires pour enflammer la situation dans le pays et lui confier le « secteur » de Kasserine, provoquer le chaos, l’émeute et inciter à la désobéissance.

L’un des suspects a reçu 5 000 dinars le matin du 15 octobre 2022 comme première tranche. Il s’agit donc du principal suspect dans la région de Cité Ennasr. Et en fouillant sa voiture, elles y ont également trouvé 7 600 dinars.

Le ministère public du tribunal de première instance de Kasserine a autorisé la mise en garde à vue de quatre personne pour avoir formé une bande menaçant la sûreté de l’Etat.

Le parquet a aussi autorisé l’ajout du nom du fils d’un président d’un parti politique sur la liste des personnes recherchées en date du 20 octobre 2022.