La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a condamné ce qu’elle a qualifié de ” violence injustifiée ” exercée par les forces de l’ordre pendant les manifestations pacifiques.
Dans une déclaration, la ligue a dit, jeudi, rejeter toute poursuite judiciaire non justifiée, notamment en ce qui concerne les accusations d’outrage aux biens d’autrui ou d’agression sur les agents de police.
La LTDH a, par ailleurs, appelé le ministre de l’Intérieur à ” cesser l’usage de la force pendant les mouvements sociaux pacifiques ” et à poursuivre les agresseurs afin de lutter contre toute forme d’impunité, soulignant l’impératif de libérer tous les manifestants, arrêtés et placés en détention.
La ligue a, sur un autre plan, fait part de sa préoccupation face à la multiplication des mouvements sociaux dans plusieurs régions et dans le Grand Tunis, notamment à Cité Ettadhamen, Mornag, Zarzis et Bizerte.
Ces mouvements ont été marqués par des agressions sur les manifestants et des arrestations par dizaines, insiste la même source.
La LTDH a aussi rappelé ” l’enlèvement, le 19 octobre courant, de Seif Ayadi, membre de la ligue au Bardo, par quatre individus en tenue civile qui l’ont conduit au district de la Garde nationale de Cité Ettadhamen “.