Dans une interview accordée au journal L’Echo touristique et publiée mardi 11 octobre 2022, le PDG de l’agence de voyages “Prêt à Partir“, François Piot, n’est pas tendre avec la destination Tunisie. Il dit texto : « Le rapport qualité-prix des voyages s’est détérioré en Tunisie ».
Nous avons maintenu inchangé le titre de l’article pour signifier la gravité de ces propos pour le tourisme tunisien.
Interrogé essentiellement sur le bilan de la saison touristique et les perspectives du secteur, François Piot se dit satisfait des chiffres et optimiste pour la suite.
Et quand on lui pose la question sur les perspectives, il répond : «… Nous avons encore quelques trous dans la raquette – ce qui explique aussi les performances de cette année, puisque nous n’avons pas retrouvé le niveau antérieur de charges -, mais la situation s’améliore… En termes d’activités, nous ne faisons pas de prévisions sur 2023. Nous verrons déjà comment se déroule l’hiver au niveau des inscriptions ».
Jusque-là, ça va, puisqu’il assure avoir “observé cette année une forte inflation des voyages. Globalement, nos clients ont payé plus cher pour prestations moins bonnes. La qualité n’était pas au rendez-vous. Le rapport qualité-prix s’est détérioré cet été ».
Est-ce «dans toutes les destinations ? », il dit oui mais « surtout en Tunisie ». Et il explique : « En Tunisie, nous avons constaté des problèmes de service, de nourriture, de prestations globales dans les hôtels. Rien n’allait… Nous déconseillons les hôtels qui ont mal reçu nos clients, bien sûr, sachant que certains sont néanmoins restés de bon niveau. Globalement, la Tunisie a posé problème cette année. Son image a été entachée. Le secteur a été moins aidé qu’en France pendant le Covid-19, donc, ce constat n’est pas surprenant. La destination devra l’an prochain faire de gros efforts en termes de rénovation des hébergements et de communication pour se relancer. Malgré tout, le pays restera une destination majeure auprès de nos clients ».
Il explique cela par le fait qu’en Tunisie le secteur a été moins aidé qu’en France, reconnaissant même au passage que certains hôtels tunisiens ont conservé leur solide réputation en matière de service.
Maintenant est-ce que M. Piot n’a pas un peu exagéré et généralisé à tout le secteur alors que c’est peut-être il s’agit seulement de quelques cas?
Voilà qui est loin d’être bon pour le tourisme tunisien. Au ministère en charge du secteur et aux professionnels de faire le nécessaire pour “rectifier le tir“.
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