La Fédération tunisienne des directeurs des journaux (FTDJ) se dit choquée de voir les établissements Dar Assabah et Shems FM soumis au règlement judiciaire.
Elle critique également la situation au sein de l’institution SNIPE-La Presse, affirmant son soutien aux mouvements décidés par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Fédération générale de l‘information visant à défendre les droits des employés de ces médias.
Dans un communiqué, la Fédération estime que ces décisions pourraient aboutir, en dernier ressort, à la disparition de ces médias, regrettant le mutisme des autorités.
La FTDJ appelle à des solutions garantissant la pérennité et le développement de ces établissements ainsi que de tous les médias des secteurs public et privé, mettant en avant l’importance de la cohésion autour des structures professionnelles pour atteindre ces objectifs.
Dans son communiqué, la fédération affirme acquiescer, totalement, la position de la Fédération générale de l’information et du SNJT au sujet des trois revendications principales restées sans réponse de la part des ministères des Finances et des Technologies de la communication.
Il s’agit de l’activation de la plateforme des abonnements numériques et la prolongation de la contribution de l’Etat aux cotisations de sécurité sociale, en plus du projet d’une agence de gouvernance pour gérer les entrées d’argent émanant de la publicité et des abonnements publics.
La Fédération propose l’organisation d’un atelier de travail regroupant tous les intervenants pour examiner les moyens capables de sauver le secteur et assurer la pérennité de ses différentes institutions.