Le ministère public du Tribunal de première instance de Tunis a autorisé les agents de la police judiciaire à maintenir un jeune de trente ans soupçonné d’exercer la psychiatrie et de fournir des services sexuels; l’ennui est qu’il n’était pas inscrit à l’Ordre des médecins, et donc n’avait pas d’autorisation d’exercer son activité.
Un représentant du ministère de la Santé a déposé une plainte contre l’individu, rapporte Mosaïque FM. En intensifiant les enquêtes, il s’est avéré que le faux médecin faisait la promotion de ses services à travers des publicités sur Facebook pour son cabinet.
Sur les réseaux sociaux, il a parlé d’ordonnances pour le traitement des maladies mentales et sexuelles, et change continuellement les adresses de ses cabinets. Mais en poussant les recherches sur son identité, on s’est rendu compte que c’était un simple ouvrier.
Le ministère public a autorisé la mise en garde de l’individu et la saisie des cachets, d’ordonnances et de cartes de visite portant son nom.