Vingt-sept (27) membres du Congrès américain ont envoyé une lettre au secrétaire d’État Anthony Blinken, exigeant des sanctions contre le gouvernement algérien pour des contrats d’armement avec la Russie.
Les législateurs américains se disent préoccupés par ce qu’ils décrivent comme des “liens croissants entre l’Algérie et la Russie”, citant des rapports précédents selon lesquels l’Algérie avait signé l’année dernière des contrats d’armement avec la Russie d’une valeur de plus de 7 milliards de dollars, et que parmi eux se trouvait la vente par la Russie à l’Algérie d’avions de combat Su-57 avancés, que la Russie n’a vendu à aucun autre pays pour en faire le troisième plus grand importateur d’armes russes.
Ils réclament une loi sur la lutte contre les adversaires de l’Amérique par le biais de sanctions (CAATSA), adoptée par le Congrès en 2017, déclarant que la législation ordonnait au président américain d’imposer des sanctions aux personnes qui s’engagent intentionnellement dans un traitement important avec quelqu’un qui fait partie, travaille pour ou au nom des secteurs de la défense ou du renseignement du gouvernement russe.
Cela intervient quelques semaines après un appel similaire du sénateur républicain Marco Rubio, vice-président de la Commission du renseignement du Congrès, en faveur de sanctions contre l’Algérie.
L’Algérie semble être dans une position difficile, d’autant plus qu’elle se classe quatrième dans la liste des clients les plus importants de la Russie pour 2017.
Le site algérien TSA rapporte que « toutes les possessions d’avions de guerre, les systèmes de défense aérienne achetés par l’Algérie sont de fabrication russe, en plus du fait que l’Algérie est l’un des premiers pays à acquérir le système de missiles S-400 ».