Le ministre de l’éducation Fethi Sellaouti a indiqué lundi que la licence nationale en éducation et enseignement créée en 2016 est l’une des plus importantes expériences du système éducatif au cours des dix dernières années.
Il a souligné dans une déclaration à la TAP, en marge d’un atelier de réflexion sur la formation des enseignants en licence nationale en éducation et enseignement à Sousse, que l’abandon de la formation des enseignants au niveau des cycles primaires et secondaires est une erreur qui a nuit au secteur éducatif.
La formation des enseignants dans sa nouvelle formule comprend un volet académique à l’université et un autre pratique qui revêt divers aspects: pédagogiques, psychologiques et une expérience sur le terrain dans les écoles publiques.
Sellaouti a relevé que les diplômés de la 4e promotion de licence nationale en éducation et enseignement contribueront à travers la formation, à promouvoir le système éducatif, notant que l’évaluation de cette expérience est nécessaire pour assurer la qualité requise dans ce secteur.
Il a annoncé que le ministère de l’éducation avait lancé récemment en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, une initiative de formation des formateurs au niveau du cycle secondaire et dans les collèges, dans le cadre du programme de promotion des méthodes et des livres scolaires.
Par ailleurs, le ministre de l’enseignement secondaire et de la recherche scientifique Moncef Boukthir a déclaré à la TAP que 10 établissements de l’enseignement supérieur offrent une formation aux étudiants de la licence en éducation et enseignement, alors le nombre de ces établissements ne dépassait pas les 4 lorsque cette expérience avait démarré en 2016.
“Cet atelier de réflexion qui se tient durant 2 jours dans la ville de Sousse, s’inscrit dans le cadre d’un projet, réalisé en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le bureau de l’UNICEF à Tunis, qui permettra à l’étudiant de bénéficier d’une formation théorique à l’université et pratique dans les écoles primaires”, selon la directrice générale du cycle primaire au ministère de l’éducation Nadia Ayari.