Les travaux de l’instance administrative nationale de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont démarré dans la matinée du dimanche 11 septembre à Hammamet, en présence du secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, pour discuter les propositions du gouvernement concernant les négociations sociales.
Selon l’agence TAP, les journalistes tunisiens et étrangers ont été interdits de suivre les travaux de l’instance administrative de l’UGTT.
Une réunion s’était tenue, vendredi 9 septembre, entre l’UGTT et le gouvernement sans aboutir à un accord sur les dossiers à étudier dont la majoration salariale, selon le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Slaheddine Selmi.
Ce dernier avait précisé que le gouvernement a présenté deux propositions concernant la majoration salariale mais qui ne répondent pas aux attentes de l’UGTT.
En effet, l’organisation syndicale revendique l’augmentation des salaires des agents du secteur public et de la fonction publique au titre des années 2021, 2022 et 2023 afin d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs, sauf que le gouvernement avait proposé, lors de négociations précédentes des augmentations au titre des années 2023, 2024 et 2025.
D’après Selmi, le gouvernement avait rejeté la demande de l’UGTT concernant la suppression de la contribution sociale provisoire de 1% imposée aux travailleurs.
Le gouvernement a justifié son refus par les difficultés économiques actuelles surtout que les Caisses sociales n’ont pas encore retrouvé leur équilibre financier.