En Italie le litre de lait coûte désormais plus cher qu’un litre d’essence (plus de 2 euros), ce qui fait dire au journal La Stampa qu’un petit déjeuner reviendra aussi cher qu’un plein d’essence.
L’Italie fait face à une inflation historique de près de 7%, un niveau jamais atteint en 40 ans.
Pour l’association de la filière laitière transalpine, la flambée des prix de 66% est d’origine spéculative ; elle s’explique également par la hausse des coûts. Elle appelle à l’intervention de l’Etat.
En Tunisie, la CONECT vient d’alerter sur la situation de la filière laitière, avec des prix à la production inchangés depuis avril 2021 “malgré la hausse sans précédent des prix des aliments pour bétail, et des charges au niveau de la collecte et de l’industrie, ce qui a donné lieu, au cours des derniers mois, à la baisse des quantités de lait accepté au niveau des usines de 20 à 30 %”.
«Avec un stock national de lait ne dépassant pas actuellement les 15 jours de consommation, l’hypothèse de l’importation du lait en devise et à des prix extrêmement élevés, en comparaison avec les prix des marchés tunisiens pendant la fin de 2022, reste posée, si les autorités concernées ne prennent pas les décisions nécessaires à temps».
Dans une déclaration récente, le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Noureddine Ben Ayed, estimait nécessaire d’augmenter le prix du lait à la production de 800 millimes au moins, et ce conformément aux expériences des pays voisins et arabes, et à réduire le coût des fourrages qui représentent 80% du total des dépenses de l’éleveur.