Au cours de son entretien lundi avec le président de l’instance électorale (ISIE), le président de la République a promis de combler la vacance au sein de l’instance avant le démarrage du processus électoral, a déclaré Mohamed Tlili Mansri membre de l’instance.
Il convient de rappeler que les membres Sami Ben Slama, dans la catégorie d’ancien membre de l’ISIE et Habib Rabai (juge de l’ordre judiciaire), ne font plus partie de la composition du conseil de l’instance.
Joint mardi par la TAP, Mansri a expliqué que les deux membres seront remplacés de la même manière que leur nomination. Le conseil supérieur provisoire de la magistrature propose un nouveau candidat dans la catégorie de juge judiciaire et le président de la République propose un membre dans la catégorie d’ancien membre de l’ISIE.
Concernant le processus électoral, pour les législatives du 17 décembre 2022, Mansri a précisé que son lancement dépend de la promulgation du décret de convocation des électeurs pour les législatives, soit le 17 septembre comme date limite (trois mois avant la date du scrutin), comme le stipule la loi électorale de 2014.
Le calendrier électoral est ensuite adopté par l’ISIE au cas où ces délais sont maintenus dans le nouveau code électoral.
Le porte-parole a ajouté que le calendrier électoral démarrera par l’inscription automatique des votants, le 19 septembre en cours, pour les jeunes âges de 18 ans et ceux qui atteindront cet âge le 16 décembre 2022.
Pour Mansri, ce qui importe le plus, aujourd’hui, c’est la promulgation de la loi électorale et la révision de la répartition des circonscription électorales avec la possibilité d’élire les nouveaux membres du parlement et du conseil des régions et des districts sur des listes ou les personnes, ce qui implique selon lui, l’option pour des circonscriptions plus réduites.
La promulgation de la nouvelle loi électorale, doit, selon le porte-parole doit se faire en même temps que la promulgation du décret relatif à la répartition des circonscriptions électorales afin de permettre à l’ISIE de répartir les électeurs sur les différents centres de vote.
Le décret doit être publié le 18 septembre au plus tard, a-t-il insisté.
En ce qui concerne la loi électorale, Tlili Mansri a affirmé que l’instance n’a encore rien reçu et que lors de la dernière rencontre entre le président e la République et le président de l’Instance aucun, il a été convenu de poursuite la concertation sur le décret-loi relatif aux législatives ainsi que sur le décret relatif aux circonscriptions électorales.
L’instance demeure un organe consultatif qui fournit des propositions à la présidence de la République liées aux aspects techniques et juridiques du nouveau projet de loi, a-t-il tenu à rappeler.
Parmi les suggestions examinées par l’ISIE concernant ce projet, la tenue, séparément, de l’élection des membres du parlement et de ceux du conseil des régions pour éviter de créer la confusion dans l’esprit de l’électeur et du candidat aussi, du fait de la présence de deux urnes dans les bureaux de vote, en plus des difficultés logistiques.