Le Courant démocrate, Al Joumhouri, Al-Kotb, Ettakatol et le Parti des Travailleurs ont mis en garde contre une crise “imminente” qui menace le pays et la paix civile.
Dans une déclaration conjointe publiée lundi 5 septembre 2022, ces partis politiques opposés au processus du 25 juillet, estiment que la situation “ne cesse de s’aggraver” dans le pays et qui est la conséquence directe des politiques adoptées depuis des décennies. Ils accusent également Saïed d’être responsable de cette situation.
Selon ces formations politiques, le gouvernement choisi par Kaïs Saïed a montré son incapacité à faire face aux défis auxquels le pays est confronté, craignant “…une signature, en catimini d’un accord secret avec le Fonds monétaire international”. Ils ajoutent que “la souveraineté nationale est menacée par une dépendance progressive à l’égard du FMI et de certaines forces régionales à cause d’une politique économique boiteuse et des politiques étrangères basées sur l’implication dans des conflits régionaux”.
A ce propos, ils ont appelé les forces politiques et civiles, qui défendent les revendications des Tunisiens, à serrer les rangs en vue de sauver le pays.
Certains aspects de la crise que connaît le pays sont entre autres “l’effondrement du système de production dans plusieurs secteurs, les déséquilibres financiers, l’absence d’investissements, la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens, la recrudescence de l’immigration irrégulière et l’augmentation de la pauvreté et du chômage”.