Décidemment la Chine n’en a pas encore fini avec la Covid-19 et applique « une stricte politique sanitaire face à l’épidémie ».
Plusieurs médias rapportent que près de 4 millions d’habitants de Chendge et Xinle sont désormais confinés, c’est-à-dire qu’ils doivent rester dans leur logement jusqu’à la fin de la semaine pour faire face à un foyer épidémique.
Et parallèlement, la province de Tianjin, située près de Pékin, se prépare à tester ses 13 millions d’habitants, et ce suit à l’apparition de 80 cas positifs en deux jours, selon www.francetvinfo.fr.
Cette décision intervient à l’approche du 20ème Congrès de Parti communiste (PCC) prévu au cours des prochains mois. Par conséquent les autorités –politiques et sanitaires- ne veulent prendre aucun risque. Pour ce faire, « elles décrètent des confinements localisés, imposent dans certains endroits des tests PCR toutes les 72, voire 48 heures, et font planer le risque d’une quarantaine sur tout voyageur se rendant dans une autre province ».
Cependant, le variant Omicron ne cesse de se propager dans certaines grandes villes telles que Chengdu (sud-ouest) ou Shenzhen (sud), «… où deux districts sont partiellement confinés et le plus grand marché mondial d’électronique, celui de Huaqiangbei, est fermé. Trente-cinq cas positifs y ont été rapportés mardi 30 août».
Tout porte à croire que le monde est peut-être obligé de composer avec la Covid-19 avec ses différentes variantes.