C’est la une de plusieurs médias européens, en général, mais surtout allemands et israéliens. Au point que « la police berlinoise enquête pour incitation à la haine» du président palestinien, Mahmoud Abbas, rapporte Le Figaro.
En effet, « le président Mahmoud Abbas a déclenché une vague d’indignation, essentiellement en Israël et en Allemagne, après avoir comparé la situation dans les Territoires palestiniens occupés par Israël à la Shoah », écrit le journal français.
Selon les médias, la police berlinoise «… a reçu une plainte contre Mahmoud Abbas pour “relativisation de la Shoah“ après ses déclarations lors d’une conférence de presse commune mardi 16 août avec le chancelier Olaf Scholz ».
«De 1947 à aujourd’hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (…), 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd’hui il y a chaque jour des morts causées par l’armée israélienne», avait-il déclaré. Ce qui a donc déclenché une vague d’indignation essentiellement en Israël et en Allemagne.
Mais selon toute vraisemblance, cette enquête n’aboutira pas, car Mahmoud Abbas, comme la plupart des chefs d’Etat, jouit de l’immunité diplomatique.
Ces propos auront “ressoudé” Allemands et Israéliens autour d’un mal qu’ils ont commis et qu’ils font subir.