La porte-parole de l’Association nationale des diplômés sans emploi, Afef Amami, estime nécessaire de trouver de solutions alternatives pour garantir le droit à l’emploi, conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution.
Cité par la TAP, Amami juge nécessaire la promulgation d’un décret présidentiel organisant les méthodes de recrutement en tenant compte de l’année de l’obtention du diplôme. Elle suggère, dans ce sens, la création d’une plateforme électronique listant les postulants pour un emploi selon le critère d’ancienneté dans le chômage. Une plate-forme qui peut servir de référence pour les bureaux d’emploi, a-t-elle précisé.
A noter que l’association, dont les membres ont récemment observé un mouvement de protestation devant le Palais présidentiel de Carthage, avait remis au conseiller du président de la République, Maher Ghedira, une série de propositions relatives à l’emploi des cadres.
Sur sa page dans les réseaux sociaux, l’association a publié une déclaration dans laquelle elle critique les tentatives d’imposer les sociétés locales le ou encore le programme “Pionnières” comme expériences réussies et d’avant garde.
Mais la réalité est que les diplômés en chômage sont loin d’être un groupe homogène ni par l’âge, ni au niveau de la spécialité, des préférences et de la vocation, lit-on de même source.
Dans sa publication, l’association affirme son engagement à poursuivre la mobilisation pour défendre le droit de cette catégorie de jeunes à l’emploi, regrettant son exclusion des négociations sociales qui démarrent ce lundi entre les représentants de la centrale syndicale (UGTT) et du patronat (UTICA).