Depuis quelques jours, des agents du FBI perquisitionnent le domicile en Floride de l’ancien président américain, Donald Trump. La justice américaine le soupçonne d’avoir emporté avec lui, en quittant la Maison Blanche en janvier 2021, plusieurs documents emballés dans des cartons classés « top secret » et « confidentiel ». Et la police fédérale a justement pu mettre la main sur certains de ces documents.
Par cet acte, Trump est ainsi accusé d’avoir violé trois lois sur la sécurité nationale, et risque, théoriquement, plusieurs années de prison, si toutefois ces accusations et soupçons sont avérés, indiquent plusieurs médias.
France 24 rapporte que l’inventaire des pièces saisies par le FBI publié le 12 août par la justice américaine, il y aurait « 11 cartons de documents classifiés : “un top secret/SCI“ (pour Top secret/Sensitive Compartimented Information), quatre “top secret“, trois “secret“ et trois “confidentiel“.
Pour avoir une idée du degré de confidentialité de ces documents, Joshua Skule, un ancien cadre du FBI, explique sur CNN qu’«il pourrait s’agir de documents codés permettant un niveau supérieur de confidentialité et franchement, il s’agit d’informations auxquelles un nombre très réduit de personnes peuvent avoir accès ».
Mais ce qui interpelle en France, par exemple, c’est que dans la liste des pièces saisies, le nom d’Emmanuel Macron y figure dans plusieurs d’entre eux. Pourquoi ?
Cette affaire prend une allure inquiétante. Et il faut savoir que « l’article 1519 interdit l’obstruction à une enquête fédérale par la destruction ou la dissimulation de documents. La peine maximale encourue est de 20 ans de prison ».
Alors, Donald Trump, avec l’affaire du Capitole, va-t-il passer par la case “prison“ ?