Recul des embauches, incapacité de répondre aux besoins d’un marché de travail qui évolue rapidement, incitations économiques insuffisantes pour les entreprises, une paupérisation des jeunes générations qui ne trouvent plus leurs voies dans leur pays et ne la cherchent même plus, identifiant des pistes ailleurs en s’inscrivant sur les listes des migrants économiques ou, malheureusement, pour certains prenant les bateaux de la mort.
Dans une interview accordée à WMC, Nasreddine Nsibi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, estime qu’aujourd’hui, nous identifions ensemble les compétences qui manquent sur le marché du travail et nous invitons les jeunes diplômés en situation de chômage issus de filières à faible employabilité à suivre des formations accélérées de 1 ou 2 mois. Ce sont des cycles courts où ils acquièrent les compétences recherchées par l’entreprise et peuvent être opérationnels dans l’immédiat. Ils sont financièrement pris en charge par le ministère tout au long de la formation à raison 300 dinars par mois pour leurs dépenses quotidiennes.