A l’origine du projet de la plateforme Hannibal, une enquête de terrain, dénommée “opération Hannibal”, menée par la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) durant l’année 2014, qui a fait ressortir que 42% des devises ne sont pas intégrées dans le circuit financier formel.
L’objectif recherché par la mise en place de cette plateforme est d’identifier les menaces et d’évaluer les vulnérabilités en relation avec le transport physique frontalier du cash.
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Elaborée en utilisant la technique de Blockchain, cette plateforme est le fruit d’une coordination et d’une coopération entre la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF), relevant de la Banque centrale de Tunisie (BCT), les services du ministère de l’Intérieur, la Douane tunisienne, les banques de la place, la Poste tunisienne, ainsi que les bureaux de change, indique le gouverneur de la BCT, Marouane El Abbassi, lors d’une réunion tenue à Tunis.