Les Frères musulmans interdits en Egypte ne lanceront pas une nouvelle lutte pour le pouvoir avec les autorités qui les ont renversés du gouvernement il y a neuf ans, même si le mouvement revendique toujours un large soutien, a déclaré le 29 juillet depuis Londres Ibrahim Mounir, son chef par intérim.
Le mouvement islamiste qui a remporté la première élection présidentielle libre en Égypte en 2012, mais a été renversé par l’armée un an plus tard après des manifestations de masse contre son régime.
Beaucoup de ses dirigeants et des milliers de ses partisans sont en prison ou ont fui l’Égypte, et le groupe a été exclu d’un dialogue politique qui sera lancé prochainement par le président Abdel Fattah al-Sisi, qui, en tant que chef de l’armée, a déposé les Frères musulmans en 2013 et désigné la Confrérie comme une organisation terroriste.