L’Ordre des avocats de Tunisie a fermement réprouvé, vendredi, la déclaration du département d’Etat américain, publiée à la suite de l’annonce des résultats préliminaires du référendum, et les propos de l’ambassadeur américain en Tunisie, les qualifiant d'”ingérence flagrante” dans les affaires internes de la Tunisie et d'”atteinte à la souveraineté nationale”.
Cette ingérence est contraire aux usages diplomatiques et viole les dispositions de l’article 3 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Elle porte, aussi, atteinte à l’article 41, qui interdit à un représentant diplomatique de s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Etat accréditaire.
L’Ordre des avocats a, en outre, dit rejeter “les menaces à peine voilées” et “le marchandage” des Etats-Unis d’Amérique qui conditionnent l’octroi de leur aide à la nécessité de s’inscrire dans le processus de normalisation avec l’entité sioniste et de rester fidèle aux priorités sécuritaires américaines.