Le gouvernement marocain a créé un « écosystème de répression » pour étouffer les critiques, par des campagnes de diffamation contre les dissidents, l’intimidation de leurs proches et la surveillance numérique, selon de nouvelles conclusions de Human Rights Watch publiées par le Washington Post le 28 juillet.
Ce rapport du groupe de défense des droits, basé sur deux ans de recherche, affirme qu’en plus des accusations liées au discours que le gouvernement marocain utilise depuis longtemps pour étouffer les critiques, les autorités accusent de plus en plus les journalistes et les dissidents de crimes plus graves, tels que l’agression sexuelle et les condamner à des peines de prison dans le cadre de procès inéquitables.