L’Union générale Tunisienne du travail (UGTT) a condamné, fermement, les violences extrêmes commises par les forces de l’ordre contre les manifestants pacifiques qui ont participé à une marche organisée, hier vendredi à l’Avenue Habib Bourguib à Tunis, pour protester contre le projet de la nouvelle Constitution, objet du référendum du 25 juillet en cours, appelant à ouvrir une enquête sur cet incident et à libérer les personnes arrêtées lors de cette manifestation.
Dans un communiqué publié, samedi, la centrale syndicale a porté le président de la République, Kais Saied pour responsable de cette ” déviation dictatoriale ” l’appelant à mettre fin à toute approche répressive et refusant l’implication des agents de la sûreté nationale dans les conflits politiques.
L’UGTT a exprimé son soutien et sa solidarité avec les manifestants, rejetant la moindre agression les ciblant et condamnant la violence extrême exercée contre les manifestants, les journalistes et le président du Syndicat national des journalistes tunisiens, Mehdi Jlassi.
L’UGTT a réitéré l’engagement des syndicalistes à défendre les droits d’expression et de manifestation, principaux acquis d’un long parcours de militantisme et de sacrifices consentis par plusieurs générations, lit-on de même source.
Les agents de l’ordre ont eu recours, hier vendredi, à la violence extrême contre les journalistes et les participants à une marche pacifique organisée pour protester contre le projet de constitution proposé par le président de la république, Kais Saied.