L’association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) a appelé à la libération des manifestants arrêtés hier vendredi par les forces de sécurité, au cours d’un sit-in à l’avenue Habib Bourguiba à la Capitale, organisé à l’initiative de la coalition civile (associations et organisations de la société civile) pour protester contre le référendum sur le projet de la nouvelle constitution qui aura lieu le 25 juillet 2022.
L’ATFD a déploré dans un communiqué publié samedi, ce qu’elle qualifie de “répression policière contre les manifestants et l’atteinte aux droits et libertés de rassemblement, de manifestation pacifique et d’expression, estimant que ces pratiques ouvrent la voie à une dictature et à la violation des droits et libertés garantis par les conventions internationales”.
Cette association a fait porter au ministère de l’intérieur et à la présidence de la république, la responsabilité des agressions contre les manifestants et les journalistes.
Elle a exprimé son soutien à toutes formes de protestations garanties par la constitution, soulignant sa détermination constante à aller de l’avant dans la lutte contre l’impunité.